Alors que l’on attend avec impatiences l’arrivée les prochaines annonces de Microsoft concernant l’arrivée de l’IA dans Windows, une récente rumeur risque de jeter un froid sur les utilisateurs. En effet, il semblerait que toutes ces fonctionnalités soient finalement réservées à certains PC. On vous explique.

Depuis un peu plus d’un an, Microsoft — comme une grande partie du secteur de la tech — mise tout sur l’IA. Sa propre solution, Copilot, s’invite d’ores et déjà un peu partout au sein de Windows. Mais celle-ci n’est qu’un amuse-bouche. Le 20 mai prochain, la firme de Redmond dévoilera ses plans en matière d’intelligence artificielle au sein de Windows. Parmi elles, on retrouvera notamment un explorateur de fichiers amélioré.

Selon de précédentes rumeurs, celui-ci sera en effet capable de retrouver et de classer des fichiers en fonction des demandes de l’utilisateur. La promesse est alléchante… mais probablement inaccessible pour bon nombre d’utilisateurs. En effet, le leaker Albacore a révélé la configuration minimale requise pour faire tourner la bête. Selon lui, il faudra impérativement un processeur ARM64 pour en profiter.

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Pas d’IA dans Windows dans processeur ARM

Si le reste des recommandations est relativement correct (16 Go de RAM et 225 Go de stockage), Albacore précise bien qu’il faudra se munir d’une machine équipée d’un NPU Snapdragon X Elite. Pour rappel, le NPU est un processeur spécifiquement conçu pour les tâches nécessitant l’intelligence artificielle. Le choix du Snapdragon X Elite n’est d’ailleurs pas anodin.

La puce de Qualcomm affiche des performances à hauteur de 45 TOPS, contre 16 TOPS pour son équivalent chez AMD et 10 du côté d’Intel. Il n’est pas vraiment étonnant de voir Microsoft privilégier celle-ci au détriment de ces concurrentes. Reste que ce choix va écarter bon nombre d’utilisateurs des prochaines grandes nouveautés de Windows.

Si l’on pouvait s’attendre à ce que les fonctionnalités IA nécessitent un PC ARM pour fonctionner, le marché est encore loin d’avoir percé auprès du grand public. Microsoft prend donc ici le pari qu’à l’avenir, le parc informatique se soit intégralement tourné vers l’architecture ARM. Seul l’avenir lui donnera raison ou tort.