Windows 11 : vous pouvez finalement l’installer sur vos vieux PC, mais il y a un hic
Microsoft vient d'annoncer un changement majeur dans sa politique d'installation de Windows 11, en permettant désormais son installation sur des machines ne répondant pas aux critères matériels initialement requis. Un véritable tournant pour les utilisateurs, même s’il s'accompagne de nombreuses mises en garde.
L'entreprise, qui avait jusqu'ici insisté sur la nécessité d'un module TPM 2.0, ouvre ainsi la porte aux utilisateurs disposant d'un matériel plus ancien. Cet assouplissement des conditions d'installation arrive alors que Windows 10 approche de sa fin de support, prévue pour octobre 2025, et que 61,82% des utilisateurs Windows utilisent encore cette version.
Cependant, Microsoft accompagne cette ouverture de plusieurs avertissements importants. Les utilisateurs optant pour cette installation sur du matériel non supporté devront accepter un compromis significatif : l'absence de garantie officielle et la possible exclusion des mises à jour, y compris celles concernant la sécurité. Un filigrane permanent sur le bureau et une notification dans les paramètres rappelleront constamment ce statut particulier.
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Microsoft assouplit les conditions pour installer Windows 11
Pour vérifier la compatibilité de son PC avec Windows 11, Microsoft recommande toujours l'utilisation de l'application PC Health Check. Si les utilisateurs décident néanmoins de procéder à l'installation sur un matériel non compatible, ils disposeront d'une période de grâce de 10 jours pour revenir à Windows 10 en cas de problèmes.
Cette décision pragmatique de Microsoft répond à une réalité du terrain, particulièrement dans les écoles, les bureaux et les serveurs disposant de budgets limités. L'entreprise reconnaît implicitement qu'il n'est pas réaliste d'exiger que tous les utilisateurs mettent à niveau leur matériel, même si ces exigences sont techniquement justifiées.
Pour les utilisateurs hésitants, plusieurs options s'offrent à eux : mettre à niveau leur système, installer une puce TPM sur leur carte mère existante pour économiser, continuer avec Windows 11 en espérant éviter les problèmes, ou explorer des alternatives comme Linux.
Cette nouvelle politique, bien que plus souple, est un bon exemple de l’équilibre délicat que Microsoft doit trouver entre l'accessibilité du système d'exploitation et le maintien des standards de sécurité et de performance que l’entreprise cherche à promouvoir avec Windows 11.