Satya Nadella, patron de Microsoft, n’a pas hésité une seconde à accuser Sony de perpétuer la tradition des exclusivités consoles, lors du procès qui oppose son entreprise à la FTC. Ce dernier l’affirme haut et fort : si cela ne tenait qu’à lui, ces exclusivités disparaîtraient du marché. En d’autres termes, l’opération séduction continue.

Le procès qui oppose Microsoft à la FTC, le régulateur américain de la concurrence, suit son cours avec son lot de révélations quotidiennes. Après avoir appris que la PS6 pourrait sortir en 2028 et que Windows 11 s’apprête à fonctionner entièrement sur le cloud, la question des exclusivités Xbox et PS5 a été abordée. Et Satya Nadella, patron de la firme de Redmond, a un avis très tranché sur la question.

Conformément à sa stratégie en place depuis des mois, consistant à faire les yeux doux aux autorités de régulation en se positionnant systématiquement comme les « gentils » de l’industrie, Satya Nadella a ainsi affirmé qu’il aimerait mettre fin aux exclusivités consoles. « Mais ce n’est pas à moi de décider, surtout en tant qu’acteur à faible part du marché sur les consoles », a-t-il ajouté.

Pour Microsoft, c’est la faute de Sony si les exclusivités consoles existent

Difficile de ne pas voir là où le patron de Microsoft veut en venir, tant il s’y dirige avec d’énormes sabots. « L’acteur dominant a défini la concurrence sur le marché à l’aide d’exclusivités, voilà donc le monde dans lequel nous vivons. Je n’ai aucune appréciation pour ce monde », conclut Satya Nadella qui, s’il ne nomme pas ce fameux acteur dominant, ne laisse que peu de place au doute quant à la cible de son accusation.

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Ainsi, pour Microsoft, si Starfield ne sortira pas sur PS5, c’est bel et bien la faute de Sony qui, pendant des années, a alimenté son catalogue d’exclusivités qui ont sans nul doute participé au succès commercial de ses consoles. On laissera chacun se faire son avis sur la question, tout en rappelant que depuis le début de son bras de fer avec les autorités de régulations, Microsoft n’a de cesse de se présenter comme une petite entreprise sur le marché du jeu vidéo, bien incapable de lutter contre le géant Sony.

Source : The Verge