Test Xiaomi Mix Flip : que vaut le premier smartphone Flip de Xiaomi ?
- Un écran secondaire très bien utilisé
- Le format Flip, toujours pratique
- La pliure discrète de l’écran
- Le meilleur module photo du segment Flip
- Une partie logicielle de l'écran externe
- Assez puissant pour faire tourner tous les gros jeux
- Charnière lâche qui inquiète
- L'écran intérieur, un nid à poussière
- Chauffe énormément
- Partie audio ratée
- HyperOS, blindé d'apps inutiles et de pubs
- Plus cher qu’un Galaxy Z Flip 6
Xiaomi se lance sur le marché des smartphones flip avec le bien nommé Xiaomi Mix Flip. Un téléphone pliant « à clapet » qui cherche à marcher sur les plates-bandes d’un certain Galaxy Z Flip. Ses points forts, c’est son grand écran externe et surtout une partie photo soignée. Ce nouveau terminal arrive-t-il à tenir la dragée haute au roi du segment ?
Xiaomi n’est pas nouveau sur le marché des smartphones pliables. Depuis quelques années, la marque vend -uniquement en Chine- ses Xiaomi Mix Fold. Avec le Xiaomi Mix Flip, elle se lance sur un autre segment, celui des téléphones dit « à clapets ». Et bonne nouvelle, il arrive en France !
Ce Xiaomi Mix Flip est donc un smartphone qui dispose d’un écran qui se plie horizontalement. De fait, il vient squatter le segment du Moto Razr 50 Ultra ou encore du Galaxy Z Flip 6, le roi du marché. Pour se démarquer, Xiaomi mise sur deux points en particulier : un grand écran externe mais aussi ses deux capteurs photos de 50 mégapixels conçus avec Leica.
Cela suffit-il pour convaincre ? On le sait, un bon smartphone est le résultat d’un subtil équilibre qui mêle performances, design et ergonomie, ce qui apporte une expérience agréable dans la vie de tous les jours. Il est maintenant temps de voir si ce Xiaomi Mix Flip se débrouille.
Prix et disponibilité
Le Xiaomi Mix Flip et d’ores et déjà disponible à la vente sur le site de Xiaomi et dans les boutiques partenaires. Il est commercialisé dans une seule et unique version avec 12 Go de RAM et 512 Go de stockage, elle est affichée à 1299 euros.
Xiaomi Mix Flip | |
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Chipset | Snapdragon 8 Gen 3 |
Ecran interne | 6,86 pouces 2912 x 1224 pixels OLED LTPO 1-120 Hz 3200 nits |
Ecran externe | 4 pouces 1392 x 1208 pixels Super AMOLED 1-120 Hz 3200 nits |
OS | Hyper OS Android 14 |
RAM | 12 Go |
Stockage | 256 Go, 512 Go |
Photo | Capteur principal 50 MP Capteur ultra grand-angle 50 MP |
Selfie | 32 MP |
Batterie | 4780 mAh Charge rapide 67 Watts |
5G | Oui |
Biométrie | Lecteur d'empreintes digitales sur le bouton d'alimentation |
Prix | A partir de 1299 euros |
Il est donc un peu plus cher que le Galaxy Z Flip 6 et que le Razr 50 Ultra, qui eux sont vendus au prix conseillé de 1199 euros. Cela s’explique par une partie photo plus soignée, du moins sur le papier.
Un design un peu triste, mais un écran externe vraiment pratique
Il est toujours difficile d’apporter une vraie patte visuelle à un smartphone Flip. Pour cause : les écrans prennent toute la place. Tout passe donc par les détails. Ce qui distingue le Mix Flip, ce sont ces deux énormes capteurs photos qui trônent sur l’écran extérieur. Pas d’emplacement dédié, puisque l’affichage ne s’arrête justement pas là où commence le module. Le logiciel, évidemment, prend en compte cette particularité, nous le verrons plus bas.
Nous devons avouer que nous sommes un poil déçu par l’allure globale du produit. Il fait un peu vieillot avec sa dalle externe bombée, tout comme son capot arrière. Des codes de design que nous n’avons plus trop l’habitude de voir en 2024, la mode étant au plat et à l’anguleux. Ce n’est pas réellement un défaut, puisque c’est avant tout une question de goût, mais tout de même. Ce visuel n’est pas servi par la robe noire un peu tristoune du produit, mais que les adeptes de couleurs se rassurent, il est aussi disponible en violet.
Les tranches, pour leur part, font dans le grand classique avec un cerclage en aluminium brillant. On y retrouve le capteur d’empreintes couplé au bouton d’allumage, une tradition sur le format.
Xiaomi utilise une curieuse charnière pour son Flip. En effet, celle-ci n’apporte que peu de résistance lorsque la dalle intérieure est entrouverte. De fait, en position « miroir de poche » (soit semi-ouvert), la partie supérieure de l’écran bouge de manière inquiétante. C’est ouvert ou fermé, c’est tout ! Un choix de design qui déstabilise quand on a l’habitude des Flip de Samsung, qui eux apportent une résistance admirable. Plus encore, on sent un très léger jeu entre les deux parties quand le Flip est fermé. Cela ne rassure pas sur la solidité et c’est pour nous le défaut majeur du produit.
L’écran intérieur du Flip adopte un ratio tout en longueur (21 :9). Un format habituel pour un téléphone de ce type. Ce qui surprend agréablement, c’est la pliure, à peine visible et qui ne se sent pas sous les doigts. De l’excellent travail de la part du constructeur. En revanche, la surface un peu « molle » de la dalle due à la protection attire énormément les poussières en plus d’être sujette aux traces de doigt. Un défaut inhérent à ce format qui, malheureusement, énervera les maniaques.
La vraie particularité du produit, c’est évidemment son écran externe. Ce dernier prend toute la façade, faisant fi des capteurs photos. Sur ce point, il se distingue de son concurrent direct (le Z Flip 6), qui lui ne propose qu’une « fenêtre ». Il est presque archaïque à côté ! Cet écran est bien plus qu’un affichage secondaire, mais bien une manière d’utiliser son smartphone à part entière. Il nous est même arrivé de ne pas du tout ouvrir le Mix Flip de la journée. Par exemple, il est possible d’appeler téléphone fermé, ce qui est une première. Nous reviendrons sur cet aspect dans la section dédiée au logiciel.
Niveau prise en main, le Flip est un téléphone très agréable à utiliser, si on met de côté sa charnière un peu lâche et ses formes arrondies qui lui donnent un côté « cheap ». On apprécie particulièrement son poids équilibré (192 grammes) et sa finesse, de 7,6 mm une fois ouvert. Fermé, il fait 16 mm. Si c’est bien plus qu’un téléphone classique, cela reste raisonnable pour le mettre dans une poche. Seul accroc : ses deux capteurs qui ressortent de l’écran et qui peuvent s’accrocher quand on le met dans une poche de jean.
En ce qui concerne la solidité, Xiaomi précise avoir utilisé un traitement propriétaire pour l’écran externe (Xiaomi Shield Glass). Les plus maladroits peuvent compter sur la présence d’une coque en plastique fournie dans la boîte. Dans l’ensemble, le Xiaomi Mix Flip est un téléphone qui marque surtout par son grand écran, à défaut de séduire par son visuel ou sa charnière. Reste maintenant à voir ce qu’il a dans le ventre.
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Des écrans OLED de bonne qualité
Le Xiaomi Mix Flip est équipé de deux écrans, tous deux OLED et LTPO. La dalle intérieure fait 6,86 pouces et dispose d’une définition de 2912 x 1224 pixels. La dalle externe, pour sa part, fait 4 pouces avec une définition de 1392 x 1208 pixels. Bien évidemment, la présence des deux capteurs réduit drastiquement la place attribuée à l’image. De fait, la partie « utilisable » fait 3,5 pouces… soit la taille de l’écran des premiers iPhone.
OLED oblige, les deux écrans ont un contraste quasi-infini avec des noirs profonds et des blancs éclatants (pixel éteint). Cela se voit particulièrement dans les jeux vidéo ou les films, surtout dans les scènes sombres. C’est pratique pour consommer du contenu sur l’écran intérieur, mais l’écran externe en bénéficie également, puisque cela permet d’afficher l’always on display, toujours utile.
Comme à notre habitude, nous avons analysé les écrans à l’aide de notre sonde. Tous deux bénéficient du même calibrage et donnent donc les mêmes résultats. Leur luminosité maximale a été mesurée à 800 cd/m², ce qui est bien. Ils gardent une bonne lisibilité même dehors par jour de grand soleil.
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La température des couleurs est -comme souvent chez Xiaomi- un poil élevée, puisqu’elle est de 7300K, soit bien au-dessus des 6500K de la norme vidéo. En conséquence, la dalle tire vers le bleuté, mais fort heureusement, il est possible de régler cet aspect dans les paramètres. La marque propose toujours trois modes de couleurs. Le mode par défaut, couleurs originales PRO, affiche un Delta E moyen à 1,7 (en-dessous de 3 étant bon), avec un écart maximal de 3,2 au niveau des bleus et des verts. C’est bien ! Les deux autres modes, couleurs vives et fluos, affichent pour leur part un Delta E plus élevé (3 et 4) qui donnent plus de peps à l’image. C’est flatteur pour la rétine, mais pas vraiment fidèle à la réalité. Bref, nous avons un beau calibrage, mais qui aurait mérité un peu plus de soin au niveau de la température. Dans l’ensemble, cela reste bien.
Le tableau n’est pas aussi bon sur la partie audio. Le Flip dispose d’un haut-parleur principal sur la tranche inférieure et un secondaire, beaucoup moins puissant, sur la supérieure. En conséquence, nous avons un son déséquilibré, surtout quand on regarde une vidéo sur l’écran interne. Plus encore, il manque cruellement de basses et de bas médiums, ce qui donne des voix nasillardes et rend la musique peu agréable à l’écoute. En résumé, c’est raté.
Une puissance maîtrisée, une chauffe un peu moins
Le Xiaomi Mix Flip est équipé d’un processeur Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3, épaulé par 12 Go de RAM. Sur le papier, nous avons un terminal puissant, idéal pour le jeu ou le multitâches.
Nos benchmarks traduisent un SoC bridé, notamment au niveau du multicore. Une limitation qui s’explique par le format très particulier du terminal, qui n’a ici qu’une moitié de châssis pour s’exprimer. Pas de panique, les résultats restent corrects et apportent une bonne puissance, utile pour le multitâche, mais aussi pour le jeu.
En effet, le Mix Flip de Xiaomi est un smartphone capable de faire tourner tous les gros jeux du marché, comme Genshin ou encore ZZZ. Ce dernier atteint d’ailleurs les 60 i/s de manière stable avec les graphismes au maximum. En revanche, c’est la gestion de la chauffe qui laisse à désirer. Même bridé, le Flip est sujet à une chauffe très importante.
Comme on peut le voir sur les photos thermiques, le téléphone n’a pas la place de bien dissiper sa chaleur. Sur la partie où est située l’écran externe, on note un pic à 53 degrés en surface. C’est énorme ! Résultat, cette chaleur devient très rapidement gênante en jeu et le seul moyen de la contourner, c’est de jouer avec une manette.
Une partie logicielle qui met l’écran externe à l’honneur
Le Xiaomi Mix Flip est doté d’Android 14 avec Hyper OS. Cette surcouche, on la connaît. Elle a ses qualités (fluidité, clarté) et ses défauts (applications préinstallées trop nombreuses, pubs intégrées). Elle ne change pas ici, ne s’adaptant que très peu à la pliure (l’app Photos le fait, par exemple). Un choix dû à la charnière qui n’est pas conçue pour garder la dalle à moitié ouverte. En revanche, un gros travail a été fait sur l’écran extérieur.
Xiaomi a en effet conçu cet affichage presque comme un téléphone à part entière. Il est donc possible d’utiliser son Flip sans jamais l’ouvrir : d’appeler, de lire ses messages, de se diriger via Maps ou encore de prendre des photos. La marque a soigné sa copie en offrant une interface complète, un second bureau indépendant qui ne fait pas doublon avec le principal.
Ainsi, nous avons une interface qui permet de placer un widget dans un coin et douze applications maximum au centre. Maps, messages, Discord, Twitter, Messenger, Spotify, WhatsApp… une soixantaine sont disponibles au lancement et d’autres arriveront. Plus encore, elles s’adaptent au format particulier de l’affichage et peuvent s’utiliser ainsi. Certes, c’est un peu difficile d’écrire un message quand vous avez de gros doigts comme votre serviteur, mais c’est possible. Nous avons tenté la journée en laissant le Flip fermé et c’est tout à fait faisable sans se sentir contraint.
Le gros plus, c’est que vous pouvez même passer un coup de fil sans déplier l’écran, ce qui n’est pas possible chez la concurrence. Pratique quand vous avez une main prise et que vous n’arrivez pas à le déplier. Le son délivré par le haut-parleur situé dans la charnière n’est pas incroyable, mais il permet d’entendre son interlocuteur.
Cet écran, vous le verrez plus que celui situé à l’intérieur et bien évidemment, il est totalement personnalisable. Fonds d’écrans, app, widget… tout fonctionne comme sur l’affichage principal. Ce que nous adorons particulièrement ? Ces petits animaux animés qui servent d’écran de verrouillage (chat, chien, loutre, panthère…). C’est peut-être un détail, mais ça donne un petit côté fun au produit. Pour notre part, nous sommes fans de Sam le capybara.
De fait, l’écran extérieur est non seulement grand, mais il dispose d’un réel intérêt. Plus encore, il est pratique et simple à utiliser. Terminé l’époque des Flip où la dalle externe n’était qu’une fenêtre à notifications, désormais, c’est bien l’écran interne qui devient secondaire. Pendant notre semaine de test, nous nous en sommes servis quasiment que pour le divertissement.
Une autonomie fluctuante selon les usages
Le Xiaomi Mix Flip est doté d’une batterie de 4780 mAh. C’est bien plus que le Galaxy Z Flip 6, dont le manque d’autonomie était un souci. Le bébé de Xiaomi ne fait en réalité pas mieux, mais il faut nuancer. En effet, il y a plusieurs manières d’utiliser son Flip. En usage « classique », c’est-à-dire en l’ouvrant à chaque fois qu’on l’utilise, on se retrouve avec en moyenne entre 15 et 25 % de batterie au moment du coucher. C’est juste ! Ajoutons à cela un appareil photo très consommateur en énergie, notamment à cause de son traitement logiciel. Il devient difficile de tenir une journée sans charge si on aime mitrailler.
Mais le Mix Flip a une arme secrète : son écran externe. Comme nous le disions plus haut, il est tout à fait possible de ne pas ouvrir son téléphone de la journée. De fait, on se retrouve avec plus de 40% de batterie le soir. L’autonomie dépend donc réellement de l’usage que vous en ferez.
Xiaomi fournit un chargeur de 67 Watts dans la boîte de son téléphone. Il ne faut pas se fier à cette puissance, puisque l’économie est de mise : nous avons mesuré une charge en un peu moins d’une heure, c’est long et loin de la promesse. Un peu dommage, mais pas rédhibitoire.
Un téléphone format Flip qui séduit en photo
L’un des points faibles du Galaxy Z Flip, c’est la partie photo médiocre, ce n’est un secret pour personne. C’est sur ce point que cherche à se démarquer Xiaomi. Le Mix Flip arbore ainsi un module photo qui, sur le papier, séduit. Comme sur les autres produits hauts de gamme de la firme chinoise, il est conçu en partenariat avec Leica. Le constructeur allemand n’a pas seulement apposé son nom sur le châssis, mais a pleinement participé à la conception de ce segment. Nous avons ici deux capteurs, un grand angle de 50 mégapixels Summilux (f/1,7) ainsi qu’un téléobjectif 50 mégapixels (f/2,0). Pas d’ultra grand angle, donc, ce qui est assez rare sur les smartphones premium.
Ce n’est pas une surprise, mais le grand angle du Flip se débrouille bien, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur. Comme on peut le voir sur les photos de l’église, les contrastes sont extrêmement bien retranscrits, cela s’en ressent sur les puits de lumière de la voûte. Un niveau digne du 14 et du 14T testés il y a peu dans nos colonnes. Ici, c’est surtout le traitement logiciel de Leica, très bon, qui est à saluer.
Comme d’habitude maintenant, Leica propose deux modes de couleurs : Vibrant et Authentic. Le premier, que nous préférons, donne une vraie patte à l’image, malgré des couleurs peu fidèles. Le deuxième affiche une image plus terne, mais qui ne manque pas non plus de personnalité. Si le partenariat Xiaomi/Leica ne donne pas les clichés les plus fidèles du marché, les photos sont reconnaissables immédiatement. La patte Leica est là.
Ces modes de couleurs sont aussi présents sur le téléobjectif, lui aussi de grande qualité. Il embarque un zoom optique X4 de bonne facture et un zoom numérique X20 qui ne donne pas de résultats exploitables, comme souvent.
Le téléphone a des points faibles, les mêmes que sur le 14 et 14T. Les photos macro, par exemple, ne sont pas vraiment les plus belles du marché. Le logiciel a en effet tendance à exagérer artificiellement le bokeh pour un résultat peu convaincant. Pour prendre un détail, mieux vaut se tourner vers le téléobjectif.
Le mode nuit n’est pas non plus à la fête. Le capteur est mis en difficulté dans la pénombre et l’algorithme peine à retranscrire une image naturelle. Les couleurs ne sont pas respectées (ici, la lampe est censée être violette) et la lumière est mal gérée. Bref, ce n’est pas la panacée.
Et les selfies dans tout ça ? Nous trouvons un capteur de 32 mégapixels sur l’écran interne, mais le format du Flip le rend quelque peu inutile. Il est très facile de prendre des selfies avec l’écran externe, donc de bien meilleure qualité. Même des visios sont plus appréciables avec.
Bref, le Mix Flip n’est pas le meilleur photophone du marché, loin de là. Il accumule de nombreuses faiblesses, mais c’est de loin le plus convaincant sur le segment Flip. Sur ce point il met son concurrent coréen dans le rétro.
Alors, on achète ?
Reste à se poser la question qui tue : on achète ? Face à son concurrent direct, à savoir le Galaxy Z Flip 4, le Mix Flip dispose de nombreux atouts. Deux ressortent particulièrement du lot : sa partie photo plus réussie (quoique perfectible) ainsi que son grand écran de façade. Du coup, il faut craquer ? Pas si vite…
Malgré ses qualités, le Mix Flip est un smartphone qui traîne de trop nombreux défauts pour réellement convaincre. On peut évoquer le design. Si le visuel est un élément subjectif, la faiblesse de la charnière ne l’est pas. L’autonomie fluctuante est aussi un problème, tout comme Hyper OS, qui s’adapte certes au format particulier du téléphone, mais qui reste pénible avec ses dizaines d’applications inutiles et ses pubs. Enfin, impossible de ne pas parler de la chauffe, presque alarmante.
Techniquement, le Mix Flip est un meilleur téléphone que le Z Flip 6. Cependant, il offre une expérience moins équilibrée et agréable. Si cela reste un bon produit, il n’arrive pas à séduire Pour un produit à 1300 euros, c’est dommage ! Nous n’avons pas détesté notre semaine avec le Flip, loin de là, mais une fois revenu à notre smartphone habituel, il ne nous a pas manqué une seule seconde. Un premier essai hésitant de la part de Xiaomi, qui cherche encore ses marques sur le segment des Flip.
Techniquement, le Xiaomi Mix Flip est un bon téléphone. Avec son appareil photo de qualité et son grand écran externe, il a des atouts à faire valoir. Cependant, il traîne de trop nombreux défauts pour réellement convaincre, surtout à ce prix. La fragilité apparente de la charnière est un vrai problème. Un produit maîtrisé, mais qui manque cruellement de panache et de finition.
- Un écran secondaire très bien utilisé
- Le format Flip, toujours pratique
- La pliure discrète de l’écran
- Le meilleur module photo du segment Flip
- Une partie logicielle de l'écran externe
- Assez puissant pour faire tourner tous les gros jeux
- Charnière lâche qui inquiète
- L'écran intérieur, un nid à poussière
- Chauffe énormément
- Partie audio ratée
- HyperOS, blindé d'apps inutiles et de pubs
- Plus cher qu’un Galaxy Z Flip 6