2023 est décidément une année compliquée pour la division smartphone de Xiaomi. Après avoir affiché des ventes en berne ces derniers mois, le constructeur perd logiquement sa 3e place au sein du classement mondial, qui revient désormais à Oppo. Les deux firmes enregistrent respectivement 10,6 % et 10,7 % de parts de marché.

Depuis le début de l’année, le marché des smartphones connaît quelques (grosses) difficultés. Tous les constructeurs affichent une baisse des ventes et, si certains s’en sortent mieux que d’autres, la tendance est globalement à la baisse. Forcément, à l’inverse, cette situation impacte plus durement certaines marques. C’est notamment le cas de Xiaomi.

La firme chinoise souffre de grandes difficultés depuis plusieurs mois, surtout sur sa division smartphone qui peine à se maintenir à flot. Le premier trimestre a été particulièrement rude pour cette dernière, comme en attestent les derniers chiffres partagés par le cabinet d’analyse TrendForce. Alors qu’il y était confortablement installé, Xiaomi vient de perdre sa troisième place des meilleurs vendeurs de smartphones.

Xiaomi continue sa dégringolade sur le marché des smartphones

Une place perdue au profit de son rival Oppo, qui ne parvient toutefois pas à creuser l’écart avec Xiaomi. En effet, celui-ci détient désormais 10,7 % de parts de marché sur les smartphones, contre 10,6 % pour Xiaomi. Le duo de tête reste inchangé, avec 24,6 % de parts de marché pour Samsung et 21,3 % pour Apple.

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Sur le premier trimestre 2023, Xiaomi affiche une baisse de ses ventes de 40,4 % par rapport à l’année précédente, et de 27,4 % par rapport au dernier trimestre 2022. Certes, c’est l’ensemble du marché qui est dans la panade, avec la production la plus faible (250 millions d’unités) depuis 2014. Mais la situation reste inquiétante pour Xiaomi, qui avoue pourtant réussi l’exploit avec son ascension fulgurante en seulement quelques années.

Surplus de l’offre, des marques pas toujours très claires, des disponibilités réservées à certains pays, beaucoup de facteurs peuvent expliquer cette situation compliquée dans laquelle le constructeur se trouve aujourd’hui. Reste désormais à savoir si celui-ci parviendra à remonter la pente, surtout face à une concurrence qui se veut de plus en plus rude.