ZTE arrête de vendre ses smartphones, c’est officiel !

Par Yannick Ball Le 09/05/2018

ZTE ne vendra plus de smartphones, c’est la conséquence de l’interdiction imposée par les autorités américaines concernant l’achat de composants américains. Les usines de productions sont à l’arrêt et les boutiques vendent désormais les derniers stocks d'appareils estampillés ZTE. La société a fait appel de la décision.

Les Echos révèle que ZTE arrête désormais de vendre des smartphones. Le constructeur chinois stoppe la plupart de ses activités commerciales puisque ce dernier n’est plus en mesure d’acheter des composants américains pendant une durée totale de 7 ans. Les SoC de Qualcomm ne lui étant plus accessibles, les usines de production de ZTE sont désormais à l’arrêt faute de composants. Le constructeur pourrait néanmoins se tourner vers un autre fabricant de SoC comme MediaTek par exemple.

ZTE est forcé de stopper la vente de smartphones

Une autre option est envisagée comme celle de revendre la branche mobile du constructeur à Huawei, Oppo ou encore Xiaomi. Cependant, la société n’en est pas encore là. Une assemblée générale des actionnaires aurait dû avoir lieu vendredi 11 mai 2018, elle a finalement été repoussée à juin 2018. ZTE devra choisir la meilleure option pour son avenir, soit revendre sa branche mobile ou choisir de nouveaux partenaires pour la fabrication de ses prochains smartphones.

ZTE a également déposé un recours pour contester la décision de l’administration Trump. En dehors des activités commerciales liées aux smartphones. L’entreprise pourrait également avoir des difficultés dans d’autres secteurs d’activités telles que la fourniture d’équipements réseau. C’est la conséquence à la violation de l’embargo sur les ventes à l’Iran et à la Corée du Nord. ZTE a reconnu les faits et les autorités américaines ont décidé de lui infliger une sanction exemplaire. Comme l’a révélé le département du Commerce américain : “ZTE nous a fourni des informations reconnaissant pour l’essentiel avoir fait des fausses déclarations. Nous ne pouvons pas nous fier à ce qu’ils nous disent. Or, dans le commerce international, la vérité est très importante“.

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